Par la cuesta de Miranda
Publié le 22 Janvier 2012
Pagancillos est un petit village tout vert, des arbres partout, figuiers , pêchers, noyers, peupliers, quelle fraîcheur. En passant devant une petite maison, j’apercois le mot camping et un jardin accueillant derriere la cour. Il y a une pelouse avec de la place pour nos 3 tentes, une piscine et de beaux arbres. Le rêve. Nous y resterons deux nuits tranquilles a nous delecter de cette verdure. Les enfants s’amusent beaucoup avec Julianna 4 ans qui vit ici et pour parfaire leur bonheur, la chienne a 8 petits chiots minuscules.
Comme l’a dit Aurel, la dentiste de Valle Fértil aura travaille pour … rien ! ou presque. La dent n’a pas tenu, et ici point de dentiste, nous attendrons donc la petite ville suivante pour consulter. Heureusement Cedric n’a pas mal. Le dentiste de Chilecito reparera tout cela. Le voila maintenant avec un beau composite qui tiendra j’espere jusqu’a notre retour.
Pour rejoindre Chilecito, notre prochaine etape, nous evitons Villa Union car la route fait un detour de plus de 40 kilometres et nous empruntons une petite piste. Nous y retrouvons les sensations delicieuses (!) de Mongolie, tôle ondulee, derapage et le mieux, les passages de sable. Mon velo avec ses 90 kilos s’y arrête net a chaque fois. J’avoue que je jetterai bien les sacoches d’ecoles, les plus lourdes, chargees de plus de 10 kilos de livres et manuels divers. Les enfants esperent a chaque fois, maisje resiste.
Le soleil est toujours la implacable et chaque kilometre est difficile. Mais la encore la route nous emerveille. La cuesta de Miranda se rejoint par des pistes taillees dans une pierre rouge, sculptee de formes amusantes. Nous ferons une pause dans le lit sec d’un rio sous un algarrobo.
La piste monte heureusement tres doucement et nous trouvons une maison abandonne ou nous poser, dans un lieu dit ou une petite casa toute simple propose de delicieux empenadas. Aurel qui n’a pas assez pedale, fait de la musculation avec pour poids Nicolas, Lena et Margaux.
C’est sous un jour tout different que nous finirons la côte le lendemain, la pluie est la, et il fait frais. C’est notre premiere journee de pluie depuis notre arrivee en Amerique du Sud, mais elle n’estompera pas le rouge magnifique de la fin de la montee. Une petite photo au col, mais nous ne nous attardons pas car l’orage gronde.
La descente se fait le long de gorges profondes avec un paysage qui change completement.
C’est frigorifies et trempes que nous arrivons a Sañogasta ou un bon repas nous rechauffera.
Et comme ici les temperatures changent vite, nous regretterons quelques heures plus tard cette fraicheur, mais la route jusqu’a Chilecito est facile. Dans cette region perdue, Chilecito est “la grande ville”, nous y retrouvons la musique si chere aux argentins et une conexion Internet qui marche enfin, nous permettant de repondre a nos nombreux mails et de mettre le blog a jour. Nous continuons demain, a nouveau a travers une zone un peu desertique mais maintenant la cordillera nous surplombe en permanence.
Un nouvel album photos montre ce dont je viens de vous parler, mais j'ai juste oublie de le numeroter, il s'appelle Talampaya,
il vous faut donc le chercher!